Portrait de Stanislas JEANNESSON - Directeur adjoint à la Recherche du pôle Humanités

Bonjour Stanislas, avant de commencer - et pour ne pas commettre d'impair - comment faut-il prononcer votre nom ?

Eh bien c'est très simple en réalité ! Il se prononce à la française : « Jeanne » comme le prénom et « sson » comme le calisson. Tant pis pour le mythe suédois ! Et comme je suis d'origine lorraine, j'ai hérité d'un prénom qui résonne fort là-bas, celui du duc de Lorraine et roi de Pologne Stanislas, qui a donné son nom à la célèbre place de Nancy !
 

Merci pour nos collègues qui n'auront désormais plus d'excuses ! Stanislas, vous êtes enseignant-chercheur, historien. Quels sont vos champs d'action ?

Côté enseignement, j'ai d'abord été maître de conférences durant 15 ans à l'université Paris-Sorbonne avant de rejoindre l'université de Nantes en 2012 en tant que professeur des universités en Histoire contemporaine. Pour la partie recherche, je travaille sur l'histoire des relations internationales au XXe siècle, les diplomaties européennes, la politique étrangère de la France... même si cela occupe une place de plus en plus réduite dans mon emploi du temps !
 

Il est vrai que vous avez pris des responsabilités récemment, au-delà de votre siège au conseil académique...

J'en ai d'abord cédé ! Depuis la rentrée 2023, je ne codirige plus le Master Recherche d'Histoire et j'avais déjà laissé ma place de directeur adjoint de l'Ecole doctorale Sociétés, Temps, Territoires (STT) pour prendre la direction adjointe à la recherche du pôle Humanités, ainsi que celle du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA).
Vous deviez avoir peur de vous ennuyer ! Ainsi, vous êtes le nouveau Monsieur Recherche du pôle. Qu'est-ce que ça veut dire au juste ? Que souhaitez-vous porter ?
Le pôle est jeune, il continue de se définir et de se construire. Mon prédécesseur, Yann Lignereux, a lancé de nombreux projets, notamment pour valoriser la recherche pluridisciplinaire comme le séminaire Paysages ou plus récemment celui sur La Fête. Dans son sillage, je poursuivrai cette dynamique en veillant en outre à offrir une place centrale aux doctorants.
 

Avec votre expérience au sein de l'école doctorale STT, c'est un public que vous connaissez bien. Quel rôle le pôle peut-il jouer pour ces jeunes chercheuses et chercheurs ?

Nantes Université est impliquée dans 10 Écoles doctorales en Pays de la Loire, dont 3 sont spécialisées dans les domaines des langues et sciences humaines et sociales :

• Arts, Lettres, Langues (ALL),
• Education, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS)
• Et Sociétés, Temps, Territoires (STT)

Nous devons développer les politiques en faveur des doctorants, avec les unités de recherche du pôle et les écoles doctorales. Il y a des synergies à inventer. Le pôle peut créer du lien entre les 3 écoles doctorales, accompagner les doctorants dans la préparation de leur thèse, la réservation de locaux, donner de la visibilité à leurs travaux de rechercher via les manifestations scientifiques, etc.
 

Mais ces sujets de recherche en langues, sciences humaines et sociales touchent parfois des domaines qui vont au-delà des champs couverts par le pôle Humanités...

Vous avez raison. D'ailleurs les laboratoires du pôle Humanités collaborent déjà avec des unités de recherche « extérieures », sur des journées d'études par exemple. Nous envisageons donc de créer des ponts avec le pôle Société qui partage avec nous ces sujets « SHS » et notre pôle soutiendra évidemment l'Axe LLSHS en construction de Nantes Université "Faire société : identité(s) en questions".
 

Merci Stanislas. Peut-être avez-vous quelques projets à nous annoncer avant de nous quitter ?

Nous allons proposer un agenda culturel et scientifique sur le site du pôle Humanités. Il permettra de donner une visibilité à l'ensemble des évènements organisés par les laboratoires et de valoriser la richesse de la recherche de notre pôle. Et puis la prochaine commission Recherche du pôle, le 13 novembre prochain, sera notamment l'occasion de faire émerger le prochain thème pluridisciplinaire du séminaire de recherche qui devrait avoir lieu au printemps. Restez informés !